Dans lequel on assiste à un changement de lune

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Les marionnettes, toujours fidèles, accompagnent Vincent qui, dans « Graine de surprises », interprète le fleuriste Baco (aux prises avec un lutin facétieux, un arrosoir parlant, une abeille courageuse et un chat fainéant) avant d’endosser l’habit du facteur William auquel « Le colis » va révéler les secrets des fées de la lune dont chacun sait qu’elles ont confié leur trésor à Neil Armstrong en 1969. Toujours en terre de rêveries, le Théâtre de la Lune et la Bise du Connest deviennent « Colporteurs d’histoires » pour retrouver les veillées d’autrefois où la vielle à roue fait résonner quelques uns des « Contes à pic » de Samivel.

L’année 1998 marque aussi le réveil d’une tradition festive avec le défilé du premier carnaval dans le Valbonnais. L’esprit d’enfance renaît peu à peu, irriguant tout un territoire dont une petite compagnie de « Pierrots » a su peupler l’attente et réenchanter le quotidien. Les gens répondent à l’appel et commencent à faire vivre l’association du Théâtre de la Lune au sein de la commune d’Entraigues. 1999 est l’année de l’ancrage, comme une escale nourricière permettant au vaisseau-théâtre d’envisager d’autres ailleurs… Avec le succès des premiers carnavals, une initiative ambitieuse et inédite va voir le jour. En mai 2000, la première rencontre de théâtre-enfant en milieu rural déploie ses ateliers pendant une journée et aboutit à un spectacle le soir, en première partie d’une féerie « Deux sous les lumières » imaginée par Fabrice Groléat.

Que cette douce folie soit récompensée par une pleine page dans le Dauphiné Libéré, qui aurait pu le prévoir ? Il en est de la presse comme des explorateurs : elle navigue souvent à l’émotion et à l’instinct ! Grâce à elle, ce jour-là, un théâtre a souri sous le reflet bienveillant d’un disque argenté et un nouveau logo s’est imposé : Un quartier de lune hilare, coiffé comme un bouffon médiéval, entr’ouvrant un rideau sur les futures surprises d’une magie à l’œuvre.

La scène d’exposition est terminée mais les trois coups  les plus forts ne sont pas encore frappés. Ce sera le cas l’année suivante. En attendant, souvenons-nous avec Musset :

«  C’était dans la nuit brune,
Sur un clocher jauni
La lune,
Comme un point sur un i »

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